Délicatesse et bienveillance

Yeux clos, confortablement installés, méditons quelques minutes, matin et soir, sur les moments de délicatesse et de bienveillance qui nous ont nourris. Que nous ont-ils appris ? De quoi rayonnent-ils encore ? A l’inverse, quand avons-nous eu l’impression d’en manquer ? Avec quelles conséquences ? Puis disons-nous que nous allons nous ouvrir à la douceur. La percevoir, l’accueillir, la dispenser.

Faire le choix de l’attention, de l’écoute, de la relation. Quitte à nous laisser toucher, dans une interdépendance bien comprise, nous avons tous à y gagner. Un choix urgent, car la plupart des malades trouvent leur origine dans un déficit de douceur…

Appliquons-nous à dispenser le courage de la douceur… Force, puissance de cette même douceur.

Nous avons compris… et saisissons-nous, de la force contenue dans le tact et le tactile, le toucher, le goût, le parfum, les sons… Je me reconnais en tout cela. Tout est évidence.

La douceur appartient à l’enfance, elle en est le nom secret ou encore ceci : la douceur est un retour sur soi qui invente à l’avenir, à l’image de la spirale. Une révolution ouverte… Ces mots qui résonnent en moi. Je les écris autant que je les lis. Je les lis pour les écrire.

“Risquer sa vie” comme vous le faites, vous, personnel soignant, est l’une des plus belles expressions de notre langue. Est-ce nécessairement affronter la mort et survivre… ou bien y a t-il, logé dans la  vie même, un dispositif secret, une musique à elle seule capable de déplacer l’existence sur cette ligne de front ?

The word has slowed down so you can rediscover yourself…

 

 

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