La liberté diffuse…

L’écriture est une bohémienne qui campe chez moi à intervalles irréguliers, qui part sans me prévenir. C’est son droit. C’est le droit élémentaire de ceux que j’aime de me quitter sans aucune explication, sans raisonner leur départ, sans prétendre l’adoucir par des raisons qui seront toujours fausses.

Ceux que j’aime, je ne leur demande que d’être libres de moi et de ne jamais me rendre compte de ce qu’ils font ou de ce qu’ils ne font pas, et, bien sûr, de ne jamais exiger une telle chose de moi. L’amour ne va qu’avec la liberté. La liberté ne va qu’avec l’amour.

Je suis comme l’écriture, nomade. Même si, en ce temps de confinement, je ne sors presque pas de cette maison, je bouge énormément. Personne n’est plus relié au monde que moi dans ces jours où ma porte ne s’ouvre pas. Personne n’écrit plus que moi dans ces heures où je n’écris rien…/cb.

Je vais attendre la danse des premières fleurs de mon cerisier en cette magnifique saison. C’est une attente qui peut remplir la vie, autant que l’écriture. Avant de pouvoir se déplacer à nouveau pour voir la beauté du monde dans des lieux sublimes, chargés d’histoire et de poésie, la culture sous toutes ses formes, l’art au-delà de l’art, la musique…

Il est préférable de rester à la maison pour sauver des vies…
Nous préférons partager de chez nous, le virus de l’art et la culture, qui semble plus doux et qui fait du bien aux yeux et au coeur / un partage d’amour et d’amitié.
Tellement d’endroits inoubliables, emplis de souvenirs joyeux.


Villa de Noailles – comme une envie de s’échapper …

 

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