Fabienne Verdier
Tu m’as fait découvrir, il y a plusieurs années, cette femme extraordinaire qu’est Fabienne Verdier. Je t’en remercie encore…. elle me fait toujours autant rêver…
Depuis, je suis tombée en amour pour cette personne, d’abord à partir de ce que tu m’en as raconté, puis à travers son livre “Passagère du silence”, dans lequel elle raconte son austère initiation, durant dix ans, auprès des maîtres de la calligraphie, en Chine.
J’ai ensuite, de loin, suivi son travail et admiré ses œuvres, comme je fais pour Hélène Grimaud au piano ou pour Jean d’Ormesson pour les textes.
Nous avons eu cette chance, tous les deux, d’aller admirer début 2013 à Bruges, l’exposition Fabienne Verdier.
Elle y montrait à sa manière quelques grands peintres flamands.
Magnifique lieu, d’abord, que cette maison d’Erasme, et magnifiques œuvres de cette grande dame.
On a tellement fait de belles choses, mais celle-ci est une de mes préférées….
A la question : « imaginez-vous ce qu’aurait été pour vous une vie sans la peinture ? », elle répond : « Cela m’est impossible, peindre pour moi est tout simplement une façon de respirer. Et après avoir souffert, enfant, d’un quotidien éclaté, fragmenté, j’ai redécouvert, grâce à l’art, un monde unifié. »