L’âge d’or
Le premier jour du reste de ma vie…
50 ans…
Quel beau tournant que celui où nous sommes amenés à revisiter des blessures profondes et à les dépasser, en les intégrant et en les vivant pour s’en libérer.
La nécessité de se détacher des protections, ce passage qui demande d’accepter de couler pour un temps, car on lâche un monde et on ne sait où l’on va.
Il est important de passer cette épreuve en reconnaissant et en acceptant que parfois on vaut bien plus que ce que l’on vit ou avec qui l’on vit.
Etre vulnérable au cours de sa vie permet d’entrer profondément en contact avec le spirituel et de sentir en soi une protection différente.
Aujourd’hui, je sais exactement ce que je ne veux plus, dans ma vie. J’accepte que tout ne soit pas parfait, car ça n’est pas moi ! Et la vie n’est d’ailleurs pas faite comme cela.
Je crois au lien intérieur de chacun, celui qui permet d’aimer l’autre d’une façon plus tolérante, plus libre et respectueuse. Il faut vivre à plein coeur sans demi-mesure.
Et surtout, la gratitude de chaque instant nous garde de tout orgueil mal placé.
La vie n’est pas linéaire. Les émotions reviennent et nous vérifient ! C’est en acceptant un passage vers ailleurs que l’on peut vraiment évoluer. Le temps nous aide à naître.
Et puis à 40 ou 50 ans, on se fiche de ce que les autres pensent de nous. C’est aussi l’un des grands plaisirs de l’avancée en âge.
On appelle cela l’irrévérence, l’insolence, l’effronterie, l’audace, le non conformisme… Un électron qui fait bouger les lignes, qui découpe des lucarnes dans les murs jusqu’à ce que les fenêtres soient suffisamment larges pour l’esprit. L’impertinence n’aura jamais été aussi pertinente.
D’ailleurs… d’autres nomment aussi cela, la Liberté !