voilà, voilà… c’est fini !
Quand ton site à tendance plutôt “culturelle” prend des allures de confinement depuis quelques semaines… tu ne sais pas trop comment revenir à ce qui, au final, ne fait que faire rêver et vivre : l’art, la culture, la musique classique, la musique tout court, la peinture, les musées, les expos, Paris (comme tu me manques finalement) … enfin, ce qui me fait vibrer MOI ! Je prie pour que toutes les salles de spectacles ouvrent à nouveau leurs portes, je ferai encore plus de choses qu’avant !
Ce matin, à 10h30, devant mon café, un message tombe dans ma boîte Viadeo, d’une gentillesse extrême à mon égard, d’une personne que je ne connais pas… qui me déclare aimer ce site et les autres, et qui voudrait partager avec moi. Merci, merci Clara.B ! Le confinement a pu mener à la réflexion, à des envies de changements de vie, à plein de choses en fait ! La preuve… je démarre une formation de relectrice-correctrice en octobre et j’en suis ravie.
C’est encore le matin, il ne fait pas beau. A quoi bon écrire quand le soleil ne brille pas ? Pas une idée, pas une lumière. Attendre d’être inspirée pour écrire, cela veut dire qu’on est un pur esthète : dans ce cas, en effet, l’inspiration n’est qu’un moyen et c’est l’écriture qui est la fin. Ce qu’il faut au contraire, c’est écrire pour être inspirée.”
J’écris des résolutions dans un calepin et je me désespère parfois de n’avoir rien accompli. Un jour, Tesson à dit : “on appelle prophétie auto-réalisatrice l’action qui consiste à précipiter l’advenue des choses à force d’y penser, à force d’en parler”.
Ce rêve, peut-être le seul de ma vie, j’y pense depuis tant d’années et pourtant il n’est toujours pas réalisé. Rien de matériel, une satisfaction personnelle gigantesque…presque irréalisable.
Après ce monologue du dimanche, ce monologue d’avant “déconfinement” (qui m’effraie, car j’étais si bien… confinée), j’avoue que mon cauchemar est de penser à l’avenir… pour différentes choses.
Les intellectuels appellent “prospective”, l’exercice consistant à imaginer le futur. Mais la prospective ne requiert pas un effort d’imagination. Elle peut consister à considérer les choses présentes et à les extrapoler.
Demain, finalement, n’est que notre présent – en pire. Je suis prévenante, je vais rester légèrement confinée et attendre…
Il y a des choses que je n’ai pas envie de voir venir et je voudrais que certaines personnes soit confinées à vie… mais voilà…, tout de même, mon envie absolue est de serrer dans mes bras les gens que j’aime, de boire des coups et de danser avec mes copines, de voir mes enfants faire la fête à la maison et de remplir cet endroit, de musique, de joie et d’amour.
Et puis, mes parents… je me souviens que petite déjà, je ne voulais pas grandir car cela voulait dire quitter cette enfance merveilleuse qu’ils nous ont offert, à mon frère et à moi. Je ne dirai jamais assez combien je les aime. Ils sont toujours là pour nous, inconditionnellement, et l’amour qu’ils nous donnent est notre plus grande force.
Demain, nous nous retrouverons, dans ce monde imparfait, que leur présence rend inestimable.